Sade

Nom de scène : Sade

Nom : Midô

Prénom : Kazuo

Sexe : Masculin

Age : 25 ans

Fonction : Batteur

Inspiré de : Karyu (D'espairsRay)

Style visuel : Gothique

Style musical : Gothique

Histoire : Prenez, au coeur de Tokyo, une mère irresponsable et détachée et un père suffisament riche mais peu présent ; ainsi vous obtenez la famille de Kazuo. Dans son enfance, il entendait souvent sa mère répéter " c'était un accident, je ne l'ai pas voulu ce môme ", et elle lui montrait. Elle n'était pas violente avec lui, elle ne le battait pas, mais elle l'ignorait, l'oubliait, et ne portait aucune grande attention sur son fils. Tout petit, il n'était pas turbulent, ni très bavard, mais comme la plupart des enfants, il était curieux et posait toutes sortes de questions. Au fil du temps, sa mère finissait par lui répondre par des " tu demanderas à ton père quand il rentrera ", ce qu'il ne faisait pas, puisque ce qu'il voulait, c'était un contact avec sa mère. Il n'était pas rare qu'en emmenant son enfant à la boulangerie cette femme revienne seule, ayant oublié qu'étant un gosse comme les autres, Kazuo était attiré par le présentoir des sucreries. C'est souvent quand elle daignait faire à manger qu'elle remarquait qu'il ne venait pas à table, alors elle retournait le chercher auprès de la boulangère, ou alors, c'est une voisine qui le rammenait. Madame Midô s'est rapidement construite une image de mère indigne dans le voisinage, et quand son mari rentrait de ses nombreux voyages d'affaire, elle s'appliquait à imiter les autres mamans du quartier. Son père aussi était faux, pour faindre l'amour, il offrait un beau cadeau à chacun de ses retours. Seulement en grandissant, Kazuo comprit que ces présents ne refletaient que le salaire de son paternel, et en aucun cas son amour. Sa mère faisait de plus en plus voir à son fils ce qu'il representait pour elle, en somme pas grand chose. Chez elle, pas question de petits surnoms affectueux, elle se plaisait plutôt à rabaisser son fils plus bas que terre dès qu'elle le pouvait. Il réalisait enfin qu'il n'était qu'un accident et qu'elle ne ferait jamais aucun effort pour s'occuper de lui, et que rester enfermé dans sa chambre à jouer avec les jeux vidéos que son père lui rammenait était tout ce qui allait meubler son enfance. Arrivé à l'adolescence, il s'était renfermé sur lui-même, suite aux paroles douloureuses qu'il subissait, et enfin il cessa presque entierement de parler à sa mère. Quand son père était de séjour à la maison, il ne sortait pas plus de sa chambre. Les cadeaux continuaient à être offerts dans l'indifference la plus totale, d'ailleurs il ne les ouvrait plus qu'après un certain temps, par curiosité. Jusqu'au beau jour où il rentra sans paquet, Kazu avait 16 ans, c'était son anniversaire, et pour une fois il n'avait rien. C'est ce jour-là qu'il decida de léguer sa batterie à son fils, un cadeau qui refletait sa jeunesse, un cadeau qui n'était pas synonyme de sa fortune, un cadeau qui venait de lui, de son coeur, un cadeau qui fit plaisir au jeune homme. Il aurait aimé que son paternel lui montre ce qu'il savait faire, lui raconte ce qu'il faisait de sa batterie en étant jeune, mais au bout de quelques jours, son père dû repartir. Il ne l'a plus jamais revu. Deux ans après le départ de son mari, sa mère mourrut ; saoule, elle avait dévalé les escaliers miserablement pour ne jamais les remonter. Alors à 18 ans, Kazuo était seul. Peu après, il apprit que son père lui léguait une somme d'argent plus ou moins conséquente, afin qu'il puisse s'en sortir dans cette ville sans manquer de rien pendant quelques temps. Ces deux dernières années, il s'était amélioré sur son intrument et avait rejoint un groupe de lycée avec des amis. Enfin des amis, surtout des camarades à qui il ne parlait que très peu. Il se contentait d'être le batteur du groupe, n'allant pas plus loin que la complicité qui naissait lorsqu'ils jouaient tous ensemble. Il avait rejoint la formation au club de musique du lycée simplement pour " s'épanouir " musicalement et être accompagné d'autres musiciens, car Kazu était plutôt du genre solitaire et réservé, bien que loin d'être timide, au fond. D'ailleurs, certains élèves le prenaient pour un asocial confirmé. Les membres du club de musique l'appreciaient quand même, finallement, et reciproquement. Il ne se fichait pas de ses camarades, ce n'était pas un solitaire endurcis, mais il ne voulait simplement pas créer le contact. Il s'était même lié un peu plus avec le bassiste du groupe, son colocataire, ce dernier ayant été chassé de chez lui pour diverses raisons qu'il n'avait pas cherché à connaître, ils s'étaient partagé l'appartement pour diviser le loyer. A cette période, Kazuo décida de se trouver un travail afin de payer sa part sans faute. Il apprit à ce moment de sa vie que son père fût assassiné, le pourquoi du comment restait inconnu, et d'ailleurs, il ne preferait pas se mêler des histoires de son père. L'argent qu'il possédait disparut mysterieusement et l'histoire fût rapidement étouffée. Kazuo assista à ses funerailles mais ne paraissait pas beaucoup plus affecté qu'à la mort de sa mère, après tout, il ne l'aurait pas revu non plus s'il était en vie, même si à la différence du décès de sa mère, pour son père, il eût un léger regret à l'idée qu'il nous quitte. Sa vie paisible en collocation avec son ami continuait. Leurs diplômes obtenus, le groupe séparé, son colocataire demenagea, mais il avait desormais de quoi payer le loyer en sa totalité. Le batteur ne se plaisait dans aucun poste qu'il obtenait, le contact avec les clients n'étant pas son fort et les bureaux, encore moins. Au moins, ces divers boulots l'auront aidé à s'ouvrir un peu aux gens. Seule la musique l'importait, alors il se décida à saisir la moindre opportunité pour trouver un nouveau groupe, vivant pour le moment des économies accumulées.

Physique : Du haut de ses 185 cm, supportés par ses 56kg, Kazuo affiche depuis longtemps une image plus ou moins androgyne qui s'est accentuée avec le temps, sa carrure fine n'aidant pas à avoir une apparence plus virile. Il n'est pas vraiment beau, pas vraiment repoussant, disons que son visage est plutôt passe-partout. Il s'est trouvé un goût pour les lentilles de couleurs, se plaisant à changer souvent, une fois verts, une fois bleus, noirs ou marrons. Au niveau vestimentaire, son style quotidien reste assez classique, penchant vers le gothique, ou tout du moins toujours assez sombre. Et enfin ses cheveux : il a prit l'habitude de les garder blonds. Plus ou moins longs, plus ou moins degradés à chaque fois.

Caractère : D'ordinaire plutôt réservé, il était fermé aux gens, trait qui s'est un peu estompé avec le temps. Il n'a jamais été violent, jamais agressif, toujours d'un calme deconcertant dû à son habitude de subir les mots de sa mère sans répondre. Malgré ça, il ne refuse pas le contact, mais il restera toujours quelque peu effacé lors d'une conversation, ne s'agitant pas pour faire comprendre ses idées. Pour résumer, son caractère est plutôt posé. Vivre en collocation avec son camarade l'a beaucoup aidé à s'ouvrir, ce dernier étant assez extravertit, bavard et ouvert, soit le contraire de Sade, l'a un peu forcé à attenuer cette attitude distante.

Goûts/Passions : Il montre tellement peu ses émotions qu'on ne sait pas s'il aime ce qu'il fait, ce qu'il voit, ce qu'il mange. On peut deviner qu'il aime jouer de son instrument, mais pour un musicien, rien d'extraordinaire. A part ça, il aime lire, même s'il ne finit pas toujours les livres qu'il entame, c'est plus un passe-temps qu'autre chose ; passer du temps accoudé au rebord la fenêtre le soir et voir passer les nuages devant la lune ou la fumée qui s'échappe de la cheminée d'en face est une habitude agréable qu'il a prit, qu'il fasse froid, qu'il pleuve ou qu'il vente.

Petit plus : 'Sade' lui est tombé dessus comme un cheveu dans la soupe, ce qui n'a donc pas vraiment d'explication, dans le fond. Ca ne vient pas de 'sado' ou 'sadique', non non...

Animal de compagnie : Ryuutaro-san (j'ai repris le chat de Karyu), un chat noir trouvé derrière la remise d'un restaurant où il a eu l'occasion de travailler. Il ignore son âge et d'où il vient, mais lorsqu'il l'a recueilli, il avait l'air assez jeune. Ce chat aime, comme à peu près tous les chats, dormir bien au chaud sous les couettes ou blotti entre deux coussins, il est très affectueux mais vraiment pas embêtant.